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mercredi 31 juillet 2013

General Electric va supprimer 620 postes en France


Emploi

General Electric va supprimer 620 postes en France

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Le groupe américain General Electric va procéder à au moins 5 plans de restructuration, dans diverses activités. L'activité financière pourrait bien être la plus touchée avec 400 postes menacés.
General Electric va supprimer 5,6% de ses postes basés en France : la nouvelle a été confirmée aussi bien par la direction du groupe que par les syndicats. Au total ce sont plusieurs centaines de postes qui sont concernés, sur un total de 11.000 répartis principalement entre Belfort, Buc et Le Creusot.
Le filière finance, la plus impactée
"Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d'ici à la fin de l'année ou au cours du premier semestre de l'année prochaine", a indiqué à l'AFP un syndicaliste membre du Comité de groupe de GE France, un nombre que la direction a qualifié de "proche de la réalité".
Selon des déclarations de Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit SNB/CFE-GCC, la filière finance sera la plus touchée car 400 postes doivent être supprimés dans ce seul périmètre. Dans ce secteur, 222 postes doivent notamment être supprimés chez GE Money Bank (sur quelque 1.000 postes) et 33 dans la filiale qui fait du crédit immobilier. L'industrie du pétrole (100 postes) et l'énergie (100 postes également) seraient aussi impactés.
Plans de départ volontaires
Mais qu'est ce qui justifie un tel programme ? La compétitivité de l'entreprise, selon la direction. En fait, ces suppressions de postes se feront dans diverses activités de General Electric, 5 à 6 plans de restructuration ont été décidés. Un porte-parole de la direction a expliqué que ces "plan de sauvegarde de l'emploi ont été "décidés entité par entité en fonction du contexte économique" afin de "sauvegarder la compétitivité". Il a en outre indiqué que ces départs se feraient "essentiellement via des plans de départs volontaires". Pour Régis Dos Santos, les suppressions de postes dans la finance ne sont pas justifiées économiquement car les activités sont "viables", et correspondent donc à des "licenciements boursiers".
General Electric avait fait état vendredi 19 juillet d'un bénéfice en baisse au deuxième trimestre 2013: 3,69 milliards de dollars, contre 4,01 milliards un an avant. Il l'expliquait alors par un tassement de la demande pour ses produits de production d'électricité et pour ses produits hydrauliques.

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