caroline thanh huong

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lundi 4 novembre 2013

Ces salariés "low cost" venus de l'Est pour 10 euros de l'heure


Ces salariés low cost venus d'Europe de l'Est (Bulgarie, Roumanie, Slovaquie...)


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Autorisé par le droit européen, le recours à des travailleurs dits "détachés" venus de toute l’Europe explose. Au prix de nombreux abus.



Chantier de l'université des métiers de Bayonne. Maxppp
Chantier de l'université des métiers de Bayonne. Maxppp
Ne tirez plus sur le plombier polonais : la France, à présent, doit composer avec des maçons bulgares, des cueilleurs roumains ou des chauffeurs de poids lourds slovaques. Des salariés que l’on appelle "détachés", censés travailler pendant quelques semaines ou quelques mois dans un autre pays, en conformité avec la directive européenne sur le détachement. Leur rémunération nette est alignée sur celle de la branche dans laquelle ils travaillent.

En revanche, leurs cotisations sociales sont versées dans leur pays d’origine. Avec de solides économies à la clé : en 2011, les seules charges patronales se montaient à 38,9% du salaire en France, mais à 6,3% à Chypre… De la main-d’œuvre low cost, comme les centaines de travailleurs (polonais pour la plupart) qui ont été embauchés sur le chantier de l’EPR (centrale nucléaire) à Flamanville. Nombre d’entre eux étaient salariés de la société Atlanco, dont l’une des filiales est basée à Chypre.

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