caroline thanh huong

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jeudi 5 janvier 2017

Tiền Đổi Chỗ Vô Tư.

Trên cõi đời này, ai cũng thích làm sao để có thật nhiều tiền.
Mà tiền là do nhà băng in ra và phát hành để cho con người dùng nó mà mua bán.
Và khi nhà dư tiền thì họ làm gì?
Họ mang đi cất lại ở nhà băng.
Và thế là đồng tiền đưa ra và đi trở về chủ cũ.
Chuyện lạ là chủ cũ lại thành chủ mới, tại sao như thế?
Thưa tại vì nó tuy là của chủ cũ nhưng lại ngủ ở nhà chủ mới.
Chật chật, chuyện lạ như thế à?
Thưa, đúng như vậy đó.
Đây là câu chuyện , mời quý anh chị đọc thử xem nhé.
Caroline Thanh Hương
 photo FS.jpg

Quand les Suisses cachent leur argent... en France
Depuis le 1er janvier, les Suisses qui ont un compte à l'étranger voient ces données transmises au fisc. Une mesure qui bouscule des traditions bien ancrées.
Publié le 04/01/2017 à 11:28 | Le Point.fr

Des francs suisses. Selon une étude, « 23,5 % du produit intérieur brut helvétique n’est pas déclaré à l’impôt ».  © SIMON BATTENSBY/Image source/AFP
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Lorsqu'il était en poste, Bernard Bertossa, l'ancien procureur général de Genève, champion de la lutte contre le blanchiment d'argent, aimait rappeler que si beaucoup de contribuables français plaçaient leurs économies non déclarées dans la Confédération, ses compatriotes ne se gênaient pas pour ouvrir des comptes dans l'Hexagone. D'autant que les banquiers français ne se montraient pas plus regardants que leurs homologues helvétiques. L'échange automatique de renseignements (EAR) avec les autorités fiscales étrangères, devenu une réalité au 1er janvier 2017, semble donner raison au magistrat genevois. Depuis quelques semaines, le fisc suisse est submergé par les dénonciations spontanées.
Quand Bercy se félicite de récupérer trois ou quatre milliards dans les poches de quelques centaines d'évadés fiscaux, le fisc à Berne encaisse, lui, plus de 25 milliards de francs suisses (23,3 milliards d'euros). Un fiscaliste, interrogé par le magazine économique Bilan, estime que les demandes de régularisation pourraient dépasser les 10 000 rien que pour le canton de Genève. Les raisons ? Les Suisses, qui bénéficient dans leur pays du fameux secret bancaire, sont culturellement les champions de l'évasion fiscale. Pourquoi se gêner ? Si la fraude fiscale est punissable, la « soustraction » fiscale ne l'est pas.
« 23,5 % du produit intérieur brut helvétique n'est pas déclaré à l'impôt »
En effet, ne pas déclarer une partie de ses revenus est considéré par le fisc suisse… comme un simple oubli venant de contribuables insouciants. Résultat, depuis très longtemps, les Suisses ouvrent des comptes bancaires non déclarés dans l'Union européenne, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne. Des comptes où les entrepreneurs versent leurs commissions, les financiers, leurs bonus, les salariés, leurs primes. Des avoirs qui leur permettent d'acquérir notamment des biens immobiliers, à l'abri des percepteurs. « J'ai rarement rencontré un Suisse qui n'ait pas un compte à l'étranger », assure d'ailleurs Thierry Boitelle, fiscaliste chez Bonnard Lawson, dans La Tribune de Genève.
Un flegme qui n'est pas partagé par tous. La socialiste bernoise Margret Kiener Nellen s'était ainsi offusquée d'une étude publiée par deux professeurs d'économie, selon laquelle « 23,5 % du produit intérieur brut helvétique n'est pas déclaré à l'impôt ».
Est-ce la fin de l'impunité ? La Suisse, bien que non-membre de l'Union européenne, a accepté l'échange automatique de renseignements afin de quitter la liste noire des paradis fiscaux. Résultat, les Suisses clients de banques françaises ont reçu dans les dernières semaines de 2016 un courrier de leur établissement leur précisant qu'il « sera contraint de transmettre spontanément [les] informations relatives aux comptes bancaires et dépôts-titres de ses clients aux pays où ceux-ci sont imposables ». Des données collectées à partir du 1er janvier 2017. D'où l'affolement de milliers de Suisses.
Bref, l'échange automatique de renseignements risque de pousser les Suisses à rapatrier dans la Confédération tous les avoirs détenus à l'extérieur du pays (on évoque le chiffre de 100 milliards de francs suisses). Heureusement pour eux, si le secret bancaire doit être supprimé en 2018 pour les étrangers, en revanche, il est maintenu pour les Suisses. Ils pourront continuer à frauder, bien au chaud entre lacs et montagnes
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