caroline thanh huong

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samedi 17 juin 2017

Tương lai nước pháp về đâu với những luật lệ mới đang chuẩn bị duyệt qua.

Những gì mà dân tây chưa hiểu hết trong chương trình thay đổi những luật lệ mà chính phủ Macron sắp và muốn hoàn thành.
Nên nhớ là nước pháp hiện nay chỉ là thị trường tiêu thụ hàng hoá chứ không còn là nơi sản xuất vật dụng và máy móc nữa.
Chúng ta cứ vô tư mua hàng hoá từ khắp châu nhập về và làm giàu cho các nhà băng, cho các công khố phiếu ngân hàng và sắp đưa chúng ta vào cảnh nghèo đói, bệnh tật không thuốc chữa và công nhân nghèo không còn tiền thất nghiệp, tiền hưu.
Đây chỉ là tương lai cho những người dân pháp không có mảnh bằng trong lưng và cho những sinh viên đầy bằng cấp mà không tìm được việc làm thích ứng cho chuyện học của mình.
Tôi đi khắp các tiệm để tìm xem còn món hàng nào sản xuất tại nước pháp này không thì các nhân viên bán hàng nói với tôi rằng, nếu trên hộp không đề nơi nào sản xuất thì chỉ có một nơi mà thôi, in lên làm gì vì không nói ra nhưng ai cũng biết nơi đó là đâu rồi.
Quý anh chị không tin thì thử tìm đi trên bất cứ nhản hiệu nào, tìm xem nước nào sản xuất, ngày hết hạn, có phải là nó nằm ở đâu đâu và gia hạn có khi bị sửa đổi không nhé.
Kính chúc quý anh chị một ngày an vui.
Caroline Thanh Hương


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Macron et sa majorité préparent la plus terrible attaque contre nos salaires de toute notre histoire

Ce n’est pas une politique "du centre" c’est une politique à la Margaret Thatcher qui menace.

13/06/2017 07:00 CEST | Actualisé 13/06/2017 07:00 CEST


POOL New / Reuters
Macron et sa majorité préparent la plus terrible attaque contre nos salaires de toute notre histoire.
En plus des ordonnances pour la casse d'un siècle de droit du travail, Macron, confirmant sa majorité, prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l'histoire de notre pays.
Du jamais vu.
Il va supprimer le salaire brut.
Ce n'est pas une politique "du centre" c'est une politique à la Margaret Thatcher qui menace.
Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.
Mais non, c'est le salaire brut qui compte!
Réexpliquons le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les "simplifier" pour ne pas qu'on voit la manœuvre.
Le salaire net c'est pour payer la force de travail.
Le salaire brut c'est pour payer la reproduction de la force de travail.
Le salaire net on vit avec au mois le mois
Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.
Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.
Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.
Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l'était à l'origine de la "Sécu". Allez revoir le film "La sociale" de Gilles Perret).
Le salaire brut ce n'est pas une "charge" comme ils le disent, c'est un bonheur.
C'est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c'est ce qu'il y a de plus beau dans notre pays.
Le salaire brut vous est redonné en "temps différé" quand vous êtes malades, en "temps indirect" pour le logement, mais aussi en "temps réel" quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n'est pas une épargne !).
C'est le capital, l'actionnaire, l'employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.
Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu'à 1,6 ou 1,9 fois le smic. Là, il supprime et remplace tout par l'impôt.
C'est nous, par nos impôts, qui paieront dorénavant à la place de notre patron. Un hold up de 470 milliards contre nous! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.
Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net mais baisser de centaines d'euros votre salaire brut.
Ils baissent le haut de la feuille de paie en faisant croire qu'ils augmentent le bas de celle-ci. C'est un coup de bonneteau.
Et c'est pourquoi Macron diffère le prélèvement de l'impôt à la source prévu fin janvier 2018, purement pour manipuler, cacher cette énorme arnaque.
Et voilà pourquoi, sur le fond, il faut résister aux effets des scrutins de mai et juin 2017, on le peut, on le doit car il s'agit pour "En marche", d'une majorité artificielle et très dangereuse:
1) Les abstentions du 11 juin ont une immense portée, la moitié du pays s'est détournée du résultat final. Même s'il obtient un groupe "godillot" déraisonnablement gonflé, Macron n'obtient que 31% de 50% des exprimés, ce président a été élu avec environ 14 à 16 % d'adhésion à sa personne, les autres voix il les a eues par défaut, à cause du mécanisme institutionnel en cascade anti-démocratique de la V° République. Et là, en dépit de toutes les apparences, c'est une perte sèche de plus de 30 % des voix en chiffre absolu. Ce record historique des abstentions signifie un pouvoir contesté et contestable. Quand on étudiera en détail on verra que la gauche est là mais qu'elle s'est massivement abstenue, parce que ses électeurs sont sur la défensive depuis le terrible désastre du 23 avril provoqué par l'échec tragique du quinquennat Hollande-Macron-Valls puis par la division Mélenchon-Hamon.
2) Le 18 juin, on peut et on doit sauver tout ce qui peut l'être des députés de gauche au deuxième tour. Si on veut additionner des voix pour ça, ce sont celles de toute la gauche, rose, rouge, verte, il faut faire tout ce qu'on peut pour un désistement systématique et réciproque FI, PCF, EELV. Sauver tout ce qu'on peut de ce camp-là c'est résister et reconstruire l'avenir avec une gauche authentique et unitaire.
Pour avoir un groupe parlementaire rose rouge vert indépendant capable de combattre Macron-Thatcher, j'appelle au désistement systématique et réciproque pour FI, EELV, PCF, et le PS anti Macron. J'appelle encore et toujours à l'unité à gauche décisive qui a fait si cruellement défaut. Mais que ce soit clair: pas une voix de gauche pour celles et ceux qui ont soutenu Macron où se sont réclamés de sa "majorité présidentielle".
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Emmanuel Macron fait pire que la déchéance de nationalité mais personne ne s'en indigne

On s'en voudrait presque, dans la France de juin 2017, de critiquer le Jupiter qui doit transformer notre pays de la cave au grenier.

16/06/2017 19:14 CEST | Actualisé il y a 14 heures
Philippe Wojazer / Reuters
Le Président Emmanuel Macron devant le Palais de l'Elysée à Paris, le 12 juin 2017.
Décembre 2015: le projet de François Hollande d'instaurer la possibilité de déchoir de leur nationalité des citoyens français convaincus d'actes de terrorisme contre la France soulève –à juste titre- un tollé parmi tout ce que la France compte d'intellectuels, de juristes, mais aussi de militants associatifs et politiques engagés pour les droits de l'Homme. Il fait la "une" pendant des jours de tous les médias. Il devient le symbole de la trahison des idéaux de la gauche.
Juin 2017: le projet d'Emmanuel Macron d'insérer dans le droit commun des pouvoirs donnés à l'administration à titre extraordinaire, alors qu'elles relèvent constitutionnellement de la compétence de l'autorité judiciaire (perquisitions, rétentions administratives et assignations à résidence sans juge) suscite l'indifférence. Hormis les professions judiciaires et quelques associations de défense des droits de l'Homme qui parlent quasiment sans écho, cela n'intéresse personne ou presque...
Passons sur le fait qu'Emmanuel Macron avait alors vertement critiqué le projet de déchéance de nationalité au motif notamment que les démocraties ne doivent pas reculer sur leurs valeurs au nom du terrorisme, sauf à perdre leur âme. Il avait raison.
Le problème, c'est qu'il fait aujourd'hui la même chose et même bien pire en fait: contrairement à la déchéance de nationalité, mesure forte mais symbolique ne concernant potentiellement que quelques personnes et encore, les mesures de l'état d'urgence concernent des centaines, voire des milliers de personnes chaque année. Bien plus, elles écornent un principe fondamental: pas d'atteinte aux libertés qui ne soit décidé par un juge –et pas seulement sous son contrôle a posteriori.
Pourquoi tous ces citoyens, de gauche et de droite, tous ces démocrates sincères, ne s'indignent-ils pas? Pourquoi cette question ne fait-elle pas la "une"? Pas parce que c'est moins grave, mais juste parce que le contexte a changé: on s'en voudrait presque, dans la France de juin 2017, de critiquer le Jupiter qui doit transformer notre pays de la cave au grenier.
Voilà pourquoi il faut une diversité politique dans une démocratie. Voilà pourquoi je n'accepte pas le message politique actuel de LREM: "le projet est à prendre ou à laisser, vous votez tout ou alors vous ne comptez pas".
N'en déplaise à ceux-là, il faudra, il y aura demain, une gauche à la fois ouverte mais aussi vigilante pour dénoncer des mesures qui doivent l'être. C'est le rôle des partis politiques, des élus et il est indispensable: la preuve vient d'être faite que l'indignation citoyenne est à géométrie variable.
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